RAINIVONY CORDONNERIE - Antananarivo, Madagascar

En 1922 débute l’histoire de l’entreprise familiale. Pierre RAINIVONY reprend la boutique d’un maître bottier français reparti dans son pays natal. Son fils lui succède en 1957. Il effectue des études à l’école technique de chaussure à Romans (France). Les petits enfants reprennent ensuite le flambeau. En 1972, l’un deux, RAKOTOVAO Mihary approfondit ses études. L’entreprise connaît un nouvel essor : extension de bâtiment, augmentation de production et exportation. En 2004, à la demande insistante de la clientèle, l’entreprise s’oriente vers la réparation et la rénovation des chaussures. L’histoire de l‘entreprise n’est pas à sa dernière page. L’arrière petite fille diplômée en chaussure et vêtement a intégré l'entreprise depuis peu.

Petit  

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–fils de RAINIVONY, RAKOTOVAO Mihary est actuellement le technicien de la cordonnerie. Il a également étudié à Romans, la capitale de la chaussure. Ses expériences riches en stage et en collaboration probantes lui confèrent une maîtrise affinée des différents montages de chaussures. En effet, ses références sont les enseignes de grandes renommées comme Robert CLERGERIE, Stéphane GONTARD, Charles JOURDAN, Christian PELLET ou encore ERAM où il a pu perfectionner sa technique du cousu Good Year sans oublier le travail d’usine, le patronage, la productique et la mise au point.

Toujours assoiffé de nouveaux échanges et de meilleurs outils de travail, il voyage à travers le monde et ne cesse de progresser dans la qualité de son métier. Il entreprend alors un voyage de prospection en Asie, source intarissable de matières premières. Hong-Kong, Thaïlande, Taïwan, Madras, Bombay figurent dans son parcours. L’Italie et la France sont les fournisseurs en machines. La fabrication RAINIVONY n’exportait pas seulement vers les îles voisines mais aussi vers la France, le Japon et le Canada.

Grâce à toutes ces années de perfectionnement et de travail intense, RAKOTOVAO Mihary connait les chaussures mieux que quiconque à Madagascar. Ses collègues européens reconnaissent son savoir faire.